Prague : La ville aux 1000 clochers

Prague : La ville aux 1000 clochers

23 février 2018 1 Par destinationlinstant

En Août 2017

On arrive à l’aéroport pour ensuite prendre le bus ⇒ direction l’hôtel pour y déposer nos valises ! Une fois allégé de nos affaires, nous nous rendons à la maison dansante qui se trouve tout juste à côté de notre logement ! Elle a été construite par l’américain Frank O. Gehry et est également appelée Ginger & Fred pour Ginger Rogers, représentée par le verre, et Fred Astaire, représentée par le béton.

Puis, direction le quartier de la vieille ville, appelé Staré Město qui est le cœur de la ville, notamment avec l’ancien hôtel de ville, datant du XIVème siècle, où se trouve sur sa façade sud : l’horloge astronomique qui a été réalisée en 1410 par Mikuláš de Kadaň (l’horloger du roi) et Jan Šindel (maître de l’Université de Prague). Elle se compose de deux cadrans : celui du haut concerne le cadran astronomique, tandis que celui du bas s’intéresse au calendrier du mois et des signes astrologiques. Le calendrier se déplace d’un jour quand minuit sonne. Et de 9h à 21h, un mécanisme s’enclenche, les 12 apôtres sortent tour à tour dans 2 petites fenêtres, la mort retourne son sablier et le coq chante en battant des ailes. C’est aujourd’hui, la plus ancienne horloge astronomique fonctionnant dans le monde.

Sur la place, on peut également apercevoir l’église de Notre-Dame du Týn, édifiée au XIVème siècle, qui se dessine au-dessus des toits de maison. On remarque ses flèches (hautes de 80 mètres) et la vierge en or, représentée sur le pignon.

Le trdelník est une spécialité qu’on retrouve à tous les coins de rues dans le quartier de la Vieille Ville. C’est un cylindre caramélisé dont les pragois raffolent. On peut le manger nature, ou l’agrémenter de chocolat, de confiture ou bien de glace. Certains vendeurs, comme GOOD FOOD, l’ont réinventé en salé pour le proposer en tant qu’encas le midi. C’est savoureux que ça soit en sucré ou en salé !

Après avoir repris des forces, on peut aller faire un tour au Klementinum. Edifié entre la fin du XVIème siècle et 1726, il était à l’origine un ancien couvent dominicain, avant d’être donné aux jésuites à leur arrivée en 1556 dans la capitale. Depuis 1924, elle a été aménagée afin d’y mettre la bibliothèque nationale contenant plus de 4 millions et demi d’ouvrages et de majestueux globes. Malheureusement, l’année 2017 était l’année de la rénovation donc je n’ai pas pu y mettre les pieds !

Ensuite, on emprunte le Pont Charles qui a été construit au XIVème siècle sur demande de l’Empereur Charles IV et ne prendra le nom de l’Empereur qu’en 1870. Il mesure 516 mètres de long sur 9,5 mètres de large, repose sur 16 piliers de grès et permet de traverser la Vltava.  Il est devenu piéton en 1974. Tout le long du pont, on trouve des statues qui ont été installées progressivement au fil du temps. Je vous conseille de vous y rendre de très bonnes heures si vous ne voulez pas vous retrouver dans la foule.

On arrive dans le quartier de Malá Strana pour nous rendre devant le mur John Lennon, situé en face de l’ambassade de France. Le mur tire son nom du célèbre chanteur des Beatles, malgré que celui-ci n’est jamais mis les pieds à Prague ! Mais à l’époque, il était un symbole de liberté et de paix pour les étudiants tchèques, muselés par le régime communiste et la période de normalisation de l’après 1968. Le lendemain de son assassinat (le 8 décembre 1980), un premier dessin apparaît en son hommage et ainsi, le mur devint en quelques jours le support sur lequel les étudiants pragois exprimaient leur volonté de paix face à la guerre et la dictature. D’une vingtaine de mètres de long, le mur John Lennon est devenu un symbole de paix et de liberté.

En revenant à l’hôtel, on tombe sur de drôles de statues de bébés géants « Miminka » à la tête étrange, réalisées par David Černý. Ces trois statues de bronze, de 260cm de haut et 350cm de long, sont installées depuis 2008 au parc Kampa. On peut également en retrouver une dizaine en train de monter sur la tour de télévision tchèque Žižkov.

Le lendemain, nous faisons un premier détour par la statue de la tête de Kafka, également réalisée par David Černý, et pesant 39 tonnes. La tête se compose de 42 strates mobiles, permettant ainsi d’illustrer le livre « La Métamorphose ».

On fait un autre détour par la plus grande place de Prague : la place Venceslas qui est un ancien marché aux chevaux du XIVème siècle. Elle doit son nom à Saint Venceslas, le quatrième souverain tchèque.

Et nous voici dans le quartier Josefov qui est la cité juive de Prague. Le quartier tire son nom de Joseph II. Vous pourrez y trouver la statue de Kafka qui est une statue en bronze de 3,75 mètres de haut. Elle s’inspire de son livre « Description d’un combat ».

C’est également possible de visiter dans ce quartier : le cimetière juif, ainsi que les nombreuses synagogues s’y trouvant. Je ne les ai pas visités mais néanmoins, je vous conseille de vous rendre devant une synagogue en particulier : celle de Jérusalem (aussi appelé synagogue du jubilé) car elle vaut vraiment le coup d’œil mais il faudra sortir du quartier Josefov pour se rendre dans le quartier Nové Město si vous voulez la voir !  Ce quartier signifiant  » ville neuve  » a été fondée en 1347 car la vieille ville n’arrivait plus à contenir son nombre croissant d’habitants.

Retour au quartier Malá Strana avec la visite du musée de Kafka car « Kafka était Prague et Prague était Kafka » (Johannes Urzidil). J’ai été déçue par ce musée pour deux raisons : la première est que l’accueil n’a qu’un seul exemplaire en français pour le musée et que celui-ci contient très peu d’informations et la deuxième c’est qu’on fait relativement vite le tour du musée car il n’y a pas grand-chose à voir. La visite ne m’a pas appris grand-chose sur Kafka et c’est dommage !

📖 Lire un livre de Kafka : personnellement, j’ai lu La Métamorphose, même si je n’ai pas vraiment accroché à son livre, cela m’a permis de connaître l’auteur et de découvrir son monde !

Je vous conseille dans le quartier : la colline de Petřín qui est une ancienne forêt aménagée en jardin à partir du XIIème siècle. C’est aujourd’hui, un parc de promenade agrémenté de monuments, dont la tour de Petřín qui, du haut de ses 299 marches, offre une vue imprenable sur Prague. C’est une copie miniature de la tour Eiffel réalisée pour l’exposition jubilaire de 1891. Elle a été déplacée au sommet de la colline en 1930, et arrive exactement à la même hauteur que sa sœur parisienne.

Puis, prenez le chemin en direction du château royal qui est un vaste ensemble composé de cathédrales, de tours, de jardins, du vieux palais royal et bien d’autres monuments. Le château fut le siège du pouvoir temporel et spirituel, ainsi qu’un centre culturel important. C’est désormais le symbole de la nation. Il y a plusieurs possibilités de visites, suivant vos envies, vos choix de monuments et votre budget. Nous avons pris le circuit B comprenant le vieux palais royal, qui fut la résidence des princes et rois de Bohême jusqu’au XVIème siècle, la basilique Saint-Georges, la cathédrale Saint-Guy et la ruelle d’or, où il y a des maisons de toutes couleurs et de tailles lilliputiennes où vécut Frank Kafka (n°22). Ce parcours se fait tranquillement sur la matinée et est très agréable.

Ne manquez pas la relève de la garde à midi qui se fait au son des fanfares et des trompettes durant une trentaine de minutes. Sinon, vous avez la possibilité de la voir toutes les heures de 5 heures à 17 heures !

Puis, nous avons pris le tram pour nous rendre au Generali Arena où évolue le club de l’AC Sparta Praha. C’est la petite visite sportive du voyage, même si nous n’avons pas pu visiter le stade, ni voir les joueurs s’entrainer. Nous avons pu seulement nous rendre à la boutique où on trouve des maillots, des joggings, des choppes, des écharpes et tant d’autres objets à l’effigie du club pragois.

Pour revenir dans la capitale, on passe par le plateau de Letná qui offre une magnifique vue sur la capitale tchèque, ainsi que sur la tour de télévision Žižkov s’élevant au loin. Sur ce plateau, on trouve un métronome symbolisant le temps et qui est venu remplacer la statue de Staline qui s’y élevait du 1er mai 1955 jusqu’en 1962.

Après on se rend près de la tour poudrière qui date de 1475 afin de servir de porte d’entrée à la Vieille Ville. C’est un édifice du gothique tardif de Prague élevait en l’honneur de Vladislav III Jagellon. Elle servit d’entrepôt pour la poudre à canon jusqu’au XVIIème siècle, d’où son nom.

Juste à côté se trouve la Maison municipale qui se situe à la place de l’ancienne cour royale dont il ne reste plus rien. On peut assister à des concerts, voir des expositions, déguster un café au bar ou bien encore déguster un plat chaud au restaurant.

Juste à côté, se trouve le Palladium qui est un temple pour les accros du shopping ! Ce centre commercial moderne, situé dans un beau bâtiment rénové, s’étend sur 5 niveaux du -2 au +2 pour un très grand choix de boutiques et de services.

Et enfin, dernière note sur la bière qui se sert la plupart du temps en pinte et qui n’est vraiment pas chère !

Attention à la monnaie avant de partir : c’est la couronne tchèque !

Bon voyage !